Hormis le fait que tu t’appelles Charlotte et que tu fasses de la photo au musée des Confluences, que peux-tu nous dire sur toi ?Comme bon nombre de photographes, j’ai commencé à l’adolescence avec mon appareil photo, mais rien de dingue. J’ai eu mon premier appareil photo au lycée, et j’ai commencé par le paysage. Fait étonnant, je n’aimais pas photographier de modèle, je ne trouvais pas ça joli ni intéressant. Mais mes amis me demandaient des images régulièrement.En arrivant à Lyon j’ai commencé à m’y mettre plus sérieusement : j’ai commencé à poster des images sur Instagram, des utilisateurs m’ont contacté pour des séances rémunérées. J’ai rencontré beaucoup de modèles, tant au musée des Confluences qu’ailleurs ! Cela m’a beaucoup plu, et c’est ainsi que c’est devenu mon travail depuis 5 ans, à côté de mes études !En termes de matériel, j’utilise un boîtier Canon 70D, un 50mm et un 85mm, mais ce dernier est vraiment encombrant donc je l’utilise rarement, bien que je l’adore ! Je fais principalement des portraits mode, et je m’essaye à l’événementiel (mariage, anniversaire et autre …). C’est ce que je fais principalement, même si je touche un peu à tout !Couleurs, lieux, styles : quelles sont tes inspirations ?Pas tellement de noms en tête, je change d’inspiration régulièrement : c’est souvent des artistes que je suis sur Instagram ou Twitter. Et ce qui m’inspire le plus, ce sont les images de séries, d’animés, ou de couvertures d’albums de musique, des clips musicaux. Je trouve ça vraiment joli !

Nous avons parlé de ton plaisir à shooter au musée des Confluences : qu’est-ce que tu y trouves ?De base j’aime beaucoup le lieu. Mais j’y suis tellement allé, j’ai tellement organisé de shooting que si j’y vais, je ne vais pas prendre mon pied. C’est un lieu qui est grand et très varié en termes de fond, donc il a beaucoup de potentiel. C’est un des rares lieux à Lyon à l’architecture vraiment moderne. Dans l’ensemble, on est plus sur les immeubles et des maisons en pierres, de la vieille ville. Bien sûr, il y a d’autres lieux modernes dans cette 3e ville de France. Mais le musée des Confluences, c’est la facilité : c’est grand, moderne, beaucoup de possibilités.Autre chose, malgré la modernité du lieu, on peut quand même profiter de la nature : on trouve de la végétation, de l’eau… Le lieu est très complet, il offre beaucoup de spots différents. Avec des clients, on peut tenter de nombreux styles différents. Et même si c’est bondé de monde, il y a toujours de quoi faire.J’aime beaucoup la lumière dans ce lieu iconique, c’est très appréciable. D’autant que je n’aime pas particulièrement jouer avec les ombres, et le manque de lumière, j’aime les photos bien éclairées. Cela facilite les retouches. Donc peu importe d’où tu shootes, tu auras toujours une belle lumière ! De quelle façon arrives-tu à mettre en avant tes modèles et clients sur ce lieu ?Le lieu est tellement varié qu’il offre beaucoup de possibilités ! En général je fais assez peu de contre-plongée, mais il y a un spot que j’apprécie particulièrement : je me mets vraiment plus bas que ma cliente, et je la positionne de telle sorte à l’avoir en grand avec le musée des Confluences en fond. Personnellement, c’est une photo que je fais régulièrement, et l’effet est toujours au rendez-vous. Que ce soit du portrait, du plein-pied ou autre chose, beaucoup de styles sont possibles. Cela dépend souvent de la cliente, du photographe.D’ailleurs, je ne ressens pas nécessairement le besoin de montrer le musée en fond. Parfois, c’est intéressant, cela crée un effet, mais je cherche aussi à faire des images dans des lieux neutres.

Une fois tes études terminées, quels sont tes projets pour la suite ?Ce que beaucoup ne savent pas, c’est que ce métier de photographe est un peu comme mon job étudiant qui me permet de payer mes études. J’ai des passes où je ne peux que peu travailler. Cette dernière année est vraiment intense. En ce moment je suis très bridée, j’ai peu de temps libre, que je consacre dans des collaborations. Assez peu de projets en toute honnêteté.Beaucoup de projets en tête pour Avril cependant, lorsque j’aurai fini mes examens. J’aurais du temps pour me reposer, et me mettre à ces idées que je fais traîner depuis l’an 40. Soit à cause du Covid, soit financièrement car je suis toujours étudiante, soit par manque de temps.Mais restez en alerte, cela arrive très prochainement !Où peut-on retrouver tes réalisations photographiques ? Et là-dessus, que peut-on y trouver ?Mon travail est donc disponible sur Instagram, Facebook et mon site internet. Avant d’avoir mon site, Instagram était mon réseau principal. J’essaye de mettre de tout, mais mon feed présente mon travail de mode et de portraits. J’essaye d’ajouter des stories à la une, pour proposer un peu plus de variété (produits, backstage, retours, images de mariage …).Sur mon site, finalement, on y trouve vraiment tout. J’ai essayé de l’organiser au mieux, mais il est encore un peu brouillon, donc je dois le retravailler. Les types de photos que j’ai réalisés sont séparées par catégories, donc c’est plus simple de s’y retrouver ! Et on y trouve tous mes styles, étant donné que je me considère comme une touche-à-tout : les mariages, les événements, les photos de concerts, de produits, de couple, en solo, en groupe… J’essaye de mettre des backstage, des exemples de ce que je fais avec mes clients, en précisant bien que toutes n’ont pas 15 ans d’expérience de modèle ! Je mets aussi en avant les avis, c’est toujours important de montrer comment les gens ressentent la prestation.